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 Naturotherapie et cheval (1)

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mordibus
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MessageSujet: Naturotherapie et cheval (1)   Naturotherapie et cheval (1) Icon_minitimeVen 26 Sep - 23:16

une approche médicale différente :

par les Dr. Leguern et Jeanbourquin


La naturothérapie que nous pratiquons depuis plus de 10 ans maintenant, fait partie des médecines alternatives dites "douces", au même titre que l'homéopathie, l'acupuncture, l'ostéopathie, la phytothérapie, etc................... L'objectif essentiel de la naturothérapie est de restaurer le bon fonctionnement d'un organisme malade, par des moyens non médicamenteux, et sans nuire à sa vitalité.

Les symptômes des maladies sont considérés comme des voyants rouges qui clignotent pour avertir que l'organisme est surchargé de toxines. Ils ne doivent en aucun cas (sauf urgence) être supprimés ou modifiés artificiellement par des médicaments, mais doivent disparaître "naturellement" comme ils sont venus, à la suite d'un traitement de terrain.

Ce traitement en profondeur, permet de remettre l'organisme en bonne santé, ainsi les symptômes disparaissent spontanément. Nous obtenons une guérison réelle et complète de l'animal, et non une simple amélioration transitoire liée aux médicaments injectés ou prescrits.

Un simple exemple va permettre de mieux comprendre les phénomènes :

La gastro-entérite est une maladie banale, très répandue dans l'espèce canine, qui peut être parfois très grave. Un chien qui présente des vomissements et de la diarrhée est malade : il a une gastro-entérite d'origines diverses. Cet animal élimine énormément de toxines, de virus, de bactéries et de substances variées. Pour nous, naturothérapeuthes, cette maladie est un phénomène naturel normal consistant à éliminer le contenu indésirable de l'estomac et des intestins. Le geste thérapeutique classique est d'enrayer les vomissements à l'aide d'un anti-vomitif, et la diarrhée à l'aide d'un anti-diarrhéique.

Nous considérons que ces traitements, très spectaculaires quand aux résultats immédiats, sont très nocifs à long terme, car toutes les toxines qui auraient dû être éliminées en quelques jours, restent dans le corps de l'animal. ce dernier n'est donc pas guéri réellement. Au contraire, on lui prépare ainsi un terrain favorable à l'éclosion de nouvelles ,pathologies (eczéma incurable par exemple).

En naturothérapie, nous traitons une gastro-entérite en respectant les symptômes vomissements et diarrhées, en perfusant l'animal qui se déshydrate, en le faisant jeûner 2 ou 3 jours, en l'aidant à effectuer son drainage naturel et en renforçant ses propres capacités de défense immunitaire. La guérison est certes un peu plus longue, mais elle est complète, définitive, et ne permet à aucune maladie chronique de s'installer, ni à d'autres pathologies de survenir plus tard. Cet exemple assez simple permet de bien comprendre la différence d'approche des symptômes et des maladies en naturothérapie.

Pour nous, un animal malade est en fait un animal qui tente de se guérir (étonnant!) en éliminant le trop plein de toxines qui encombrent son organisme. Chaque individu réagit individuellement en expulsant ses toxines par l'appareil digestif (entérite), l'appareil urinaire (néphrite, cystite), la peau (eczéma, dermite, folliculite, etc.), les poumons (bronchite, trachéite, etc.), les ouïes (otite), les yeux (conjonctivite), la bouche (gingivite), l'appareil génital (métrite, pyomètre, etc.), ou par d'autres organes encore (abcès). Cette longue liste peut démontrer que toutes les maladies, si variées soient-elles, ont toujours la même origine : le trop plein de toxines qui vont se libérer d'une façon ou d'une autre.

Plus grave encore, les traitements symptomatiques qui suppriment diarrhée, toux, fièvre, douleur, infection, etc..... empêchent l'élimination naturelle des toxines et favorisent le stockage et l'accumulation de ces dernières. De ce fait, apparaissent lentement mais sûrement les maladies chroniques incurables, les maladies dégénératives insolubles et les maladies cancéreuses fatales. Les tumeurs bénignes au départ, puis cancéreuses ensuite, sont en fait des poubelles dans lesquelles l'organisme concentre ses déchets toxiques.

Notre opinion de "la maladie" est radicalement différente de celle de nos confrères allopathes et notre façon de traiter celle-ci est donc logiquement très différente de la méthode classique. Voici donc résumées succinctement, les grandes règles et les techniques de soins que nous pratiquons quotidiennement :

1) Le respect des symptômes :

Nous faisons évoluer les symptômes librement dans le temps (sauf urgence), sans les anéantir médicalement. Ceci est capital, car la disparition des symptômes nous permet d'affirmer que l'animal est réellement guéri et non pas simplement amélioré temporairement grâce aux médicaments.

2) Le renforcement des défenses de l'organisme :

Nous aidons l'organisme, au moment où il en a le plus besoin (lorsqu'il est malade), à éliminer ses toxines par un apport d'eau de mer, de vitamines et d'oligo-éléments permettant ainsi d'éviter un affaiblissement trop rapide de l'organisme. Nous l'aidons également en stimulant ses propres défenses immunitaires, pour lui permettre de lutter contre les germes qui profitent de la situation faible de l'animal.

Nous avons mis au point un système d'autovaccin, à base de sang de l'animal, qui permet de solliciter considérablement son système immunitaire, afin que ce dernier soit capable de lutter lui-même contre les agents d'agression. Cet autovaccin permet d'obtenir une guérison complète, car les anticorps sont fabriqués par l'animal et donc conservés dans le temps. Il aide également à l'élimination des toxines grâce à la fièvre engendrée; en effet, cette dernière permet une activation de tous les organes chargés du nettoyage (les émonctoires) : intestins, peau, poumons, reins, etc., et déclenche une élimination toxinique très importante pendant 48 heures environ. Il agit aussi sur les phénomènes cancéreux car le système immunitaire se réveille, prend "conscience" de la gravité de la situation et s'active pour tenter de détruire les cellules cancéreuses envahissantes. A lui seul, l'autovaccin ne peut rien contre un envahissement cancéreux rapide et étendu. Aussi, nous l'incluons dans notre stratégie thérapeutique pour ses vertus immuno-stimulantes puissantes.

Nous observons également qu'il possède un rôle préventif vis-à-vis des maladies infectieuses, et permet de retarder l'apparition de nombreuses tumeurs.

3) La restauration des capacités cellulaires :

Nous aidons les cellules en détresse, envahies par les toxines, au moyen d'un produit breveté, nommé O.R.D. qui protège les membranes cellulaires et améliore les échanges cellulaires, permettant une meilleure oxygénation des cellules et une meilleure élimination des déchets cellulaires. Toutes les cellules ainsi baignées dans l'O.R.D. retrouvent une vitalité et une énergie que les années avaient légèrement altérée. Tout l'organisme bénéficie grandement de ce traitement, car les milliards de cellules qui le composent sont plus vivantes et plus toniques. L'O.R.D. agit également sur les propriétés de contact des cellules. Ce rôle est particulièrement intéressant pour les cellules cancéreuses qui ont perdu leur inhibition de contact et qui prolifèrent sans cesse et sans limites.

Il semble que l'O.R.D. permet aux cellules de récupérer une partie de leur propriété de contact, limitant ainsi la prolifération anarchique des cellules cancéreuses.

4) La régénération tissulaire :

Depuis 2 ans environ, nous utilisons des extraits embryonnaires dont les capacités énergétiques sont assez stupéfiantes. Ces extraits apportent un potentiel tellement fort que les résultats sont parfois étonnants de par leur rapidité et leur étendue. Nous avons observé des réparations tissulaires très importantes, des régénérations de cellules nerveuses au niveau de la moelle et des récupérations spectaculaires d'un mauvais état général en quelques jours. Nous avons eu plusieurs bons résultats sur des animaux très affaiblis après une chimiothérapie; les animaux ont retrouvé l'appétit et l'énergie qu'ils avaient perdus depuis longtemps, et ont pu revivre normalement. Ces extraits embryonnaires sont porteurs de très nombreux espoirs en complément des autres traitements, mais leur coût élevé limite pour l'instant leur utilisation plus large.

5) L'intérêt d'une alimentation saine :

En naturopathie, l'alimentation joue un rôle fondamental dans la prévention et la guérison de nombreuses maladies. En effet, les aliments constituent la matière première essentielle permettant à l'organisme de fonctionner correctement. L'alimentation doit être saine, dépourvue de pesticides, colorants ou conservateurs. Elle doit être équilibrée avec 1/3 de protéines à haute valeur digestive, 1/3 de céréales sans gluten et 1/3 de légumes variés pour les vitamines, les minéraux, les fibres; enfin elle doit être complétée en vitamines du groupe B, en oligo-éléments et en acides gras essentiels.

Toutes ces qualités sont introuvables dans l'aliment industriel, si parfait soit-il. C'est pourquoi nous conseillons toujours une ration ménagère traditionnelle dont les résultats sont toujours simplement étonnants. La qualité de l'alimentation est essentielle; car c'est elle qui apporte le plus de toxines dans l'organisme. Moins l'organisme ingère de toxines, mieux il se porte et moins il sera malade, les organes de nettoyage n'étant pas surchargés de travail. Il est donc simple de garder un chien [ou un chat] en très bonne santé uniquement avec une alimentation saine et équilibrée.

6) L'oligothérapie :

Nous utilisons beaucoup les oligo-éléments dans notre stratégie thérapeutique. Pour cela, nous réalisons toujours un profil de l'animal à partir d'une analyse de ses poils. Cette analyse permet de mesurer avec certitude les excès et les manques pour chaque métal dosé (Sélénium, Argent, Plomb, Cadmium, Aluminium, Zinc, Cuivre, Chrome, Cobalt, Fer, Magnésium, Calcium...) Cet examen réalisé auprès du Laboratoire Poirier (Société Serom) débouche sur un traitement personnalisé qui permet de corriger pour chaque chien [ou chat] et chaque maladie, les carences et les excès.

Au bout de quelques semaines de traitement, l'organisme fonctionne beaucoup mieux, les pathologies et les douleurs s'estompent progressivement. Ce type de traitement est à la fois curatif, en cas de maladie déclarée, et préventif en cas de maladie invisible. Il permet d'éviter ou de retarder l'apparition et le développement des pathologies ultérieures. Voilà tous les traitements que nous utilisons et qui constituent notre arsenal thérapeutique. Nous piochons dans cette panoplie pour traiter les pathologies diverses rencontrées, et nous utilisons tel ou tel traitement en fonction du résultat que l'on veut obtenir et du degré d'évolution de la maladie. Tous ces traitements sont compatibles entre eux et peuvent être utilisés en synergie en cas de grave problème (cancer). Ils visent tous le même objectif : "restaurer ou renforcer le pouvoir naturel de guérison de l'animal, en lui apportant tout ce qui lui est nécessaire et en stimulant ses propres capacités de défenses".

C'est ainsi que l'on arrive à guérir de nombreuses maladies officiellement incurables, à condition bien sûr que l'animal ne soit pas trop atteint. Pour nous naturothérapeutes, l'objectif suprême à atteindre est la prévention des maladies plutôt que leur traitement qui signifie déjà une intoxication importante de l'organisme. Cet objectif est facile à réaliser, nous savons comment y parvenir, mais il faudra une évolution importante des mentalités pour utiliser notre savoir-faire dans ce domaine.
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MessageSujet: Re: Naturotherapie et cheval (1)   Naturotherapie et cheval (1) Icon_minitimeVen 26 Sep - 23:47

Naturotherapie (2)

* Maladie naviculaire : manque de calcium et trop de vitamine D
* Définition de la maladie naviculaire
* Traitement de la maladie naviculaire

Docteurs Leguern et Jeambourquin, vétérinaires-naturothérapeutes

Maladie naviculaire : manque de calcium et trop de vitamine D .

Allô, docteur, croyez-vous vraiment que mon cheval qui est atteint de maladie naviculaire soit incurable ? Voilà le style de question qui nous est posée régulièrement et à laquelle nous répondons clairement qu'il s'agit là d'une affirmation sans fondement. Cette maladie n'est ni incurable, ni irréversible, dans la mesure où notre point de vue est "différent" de celui de la médecine traditionnelle.

Définition de la maladie naviculaire

Nos amis cavaliers connaissent malheureusement fort bien la maladie naviculaire en raison des boiteries qu'elle provoque. Boiteries d'autant plus sournoises qu'elles sont intermittentes, disparaissant après une période de repos, pour réapparaître à l'effort.

Os naviculaire ou os sésamoïde distal, le petit os se trouve "comprimé" entre la deuxième et la troisième phalange du pied du cheval et le ligament fléchisseur profond; ce dernier "empêchant" le boulet de venir toucher le sol lorsque le cheval est en appui.

Cet os mesure environ 1,5 cm de large sur 5 cm de long. Quand on sait qu'un cheval pèse environ 500 kg, on imagine aisément quelles énormes contraintes mécaniques vont s'exercer sue quatre petites structures (une par jambe) à l'occasion d'un saut d'obstacle par exemple. Nous avons là une des clés du problème.

Si, par malchance, cette structure est de mauvaise qualité, les micro-traumatismes répétés (à chaque saut, par exemple) vont finir par l'altérer et déterminer l'apparition d'une douleur pour que soit évité l'usage du membre. L'aggravation des lésions peut aller jusqu'à la fracture; une inflammation accompagne automatiquement tout processus de cicatrisation, de réparation de lésion.

Tout d'abord, par carence d'apport alimentaire liée au type même de l'alimentation du cheval qui repose sur l'ingestion de grandes quantités de "grains" ;

Ensuite, en raison de la richesse de ces mêmes grains (orge, avoine) en acide phytique, ce qui gène considérablement l'assimilation du calcium.

Et enfin, par excès de vitamine D dans la ration. Cette vitamine intervient dans la fixation du calcium au niveau des tissus osseux, mais ce que tout le monde s'empresse d'oublier, c'est que l'excès de cette même vitamine aboutit exactement à l'effet inverse!...

Or, on considère actuellement qu'un cheval adulte synthétise à partir du cholestérol de sa peau, les 10.000 UI environ quotidiennes dont il a besoin, en une heure d'exposition au rayonnement U.V. du soleil. Vérifiez par vous-même, sur les formules affichées sur les sacs, que la plupart des granulés et compléments pour chevaux contiennent de trop grandes quantités de vitamine D, et ce, même en été. Vous aurez alors probablement compris que, non seulement nos chevaux manquent de calcium dans leur ration, mais encore que l'excès de vitamine D qui s'y trouve favorise la décalcification de l'os !



Nous n'insisterons pas sur les traitements traditionnels de la maladie qui repose sur l'usage des habituels "anti..." : anti-inflammatoires, antalgiques et autres vasodilatateurs périphériques, et même, pourquoi pas, si la maladie persiste, on coupe les nerfs digités !

Inutile non plus d'insister sur les catastrophes qui font suite à ces palliatifs provisoires liés à l'interpellation joyeuse de thérapeutique à long terme : fractures, réformes définitive pour boiterie incurable - et pour cause -, boucherie... Il sera préférable de considérer sérieusement les causes d'apparition de la maladie et d'essayer d'y remédier.

Traitement de la maladie naviculaire :

- Corriger l'apport en calcium (poudre de coquille d'huîtres) ;

- Améliorer l'assimilation de ce calcium par isothérapie à partir des crottins ;

- Eviter d'utiliser des compléments trop riche en vitamine D (< ou = 20 UI/Kg par jour pendant l'hiver ou en l'absence d'ensoleillement ; = 0 pour l'été) ;

- Mettre le cheval au repos suffisamment longtemps (6 mois) pour lui laisser le temps de réparer.

On obtient alors une guérison radiologiquement constatée.

Il est évident que ces moyens simples, accessibles à tous, qui remplissent très bien leur office en prévention, ou en cas de pathologie légère, sont parfois un peu limités en cas de problèmes plus graves.

Les grandes causes d'apparition de la maladie, comme la carence en calcium, n'expliquent pas tout. Des informations extrêmement intéressantes nous sont apportées par des "profils" en oligo-éléments réalisés à partir des crins. Elles nous révèlent qu'il existe systématiquement d'autres carences : sélénium, zinc, calcium, etc...

Il sera utile de corriger ces carences par une oligothérapie unitaire, hebdomadaire, qui permet d'éviter les phénomènes de compétitions entre certains oligo-éléments (Fer / Zinc).

Enfin, l'emploi de techniques améliorant le terrain d'une façon générale, homéopathie, auto-hémo-stimulation potentialisée, acupuncture, ostéopathie, sera d'un très grand secours.

Cette dernière remarque nous donne l'occasion de rappeler qu'il n'existe pas une solution "miracle", mais bien un ensemble de moyens à mettre en oeuvre pour restaurer un état de santé que le cheval n'aurait jamais dû quitter.

Compte tenu de ce qui précède, on ne m'étonnera pas qu'il y ait autant de chevaux atteints de maladies naviculaires dès que leur cavalier les sollicite un peu à l'effort!...

Témoignage:

En 1997, nous étions ensemble depuis 7 ans. Quand je l'ai eue, elle en avait 5. C'est une pure "Trotteur français", avec de bonnes origines, parait-il.
J'ai fait quelques concours d'entraînement avec elle, obstacle et dressage, j'ai passé le 7ème Galop dans les 3 disciplines (Dressage, Obstacle et Cross), avec succès.

En dressage, elle est agréable à regarder, elle a du "rebond".

A l'obstacle, je n'ai jamais fait des prouesses... avec des sans-faute, mais j'en ai fait par la variété de mes chutes!! Au bout d'un moment, je me suis lassée de mordre la poussière, alors j'ai arrêté l'obstacle.

Au fil des années, Taro ne voulait plus sauter, et l'année dernière, même en liberté, elle ne sautait plus une barre par terre.

Physiquement, elle a souvent eu des problèmes :

Elle faisait de la dermite estivale depuis des années (quand je l'ai achetée, elle en faisait déjà): c'est une maladie, comme une allergie, ou une dermatose, qui revient tous les étés.

Elle ne supportait pas les insectes, trop de soleil, trop de chaleur, trop d'humidité... Impossible de la mettre au pré: elle sautait barbelés et clôtures électriques. Même quand je la faisais brouter avec un licol, elle me ramenait elle-même au box au bout de 10 minutes, 1/4 d'heure.

Vers 10 ans, j'ai appris qu'elle faisait de l'arthrose. Autant dire qu'elle était foutue: j'ai vu un cheval mourir d'arthrose à l'âge de 12 ans, ce qui est l'âge adulte pour un cheval, mais ce n'est pas vieux.


Elle a eu droit à une mésothérapie, dont je n'ai pas senti de résultats (ils étaient peut-être intérieurs!).

Puis je l'ai fait voir à un ostéopathe, qui m'a dit que l'arthrose n'avait pas d'importance. Ce sont les crises qui sont dangereuses, les poussées d'os, mais quand tout est calé, si aucune articulation ou aucun tendon n'est gêné, il n'y a normalement pas de problème.

Elle a donc vu un ostéo qui l'a manipulée: c'est très impressionnant ! sur l'ordonnance, il avait marqué qu'elle était bloquée des cervicales à la queue! Je n'y suis pas allée pour rien. La jument a été très bien pendant un mois, elle était transformée au niveau de son comportement (plus calme), de son allure (plus déliée, plus souple quand elle se déplaçait). Puis l'été aidant, elle a recommencé à se gratter, à se rouler dans son box pour se soulager, et donc à se recoiffer.

L'année suivante, je l'ai refait voir par un ostéopathe: le résultat a été visible une semaine...
Puis à la fin de l'année, je la sentais bien raide, je me demandais si elle ne faisait pas une poussée d'os, j'ai appelé un vétérinaire naturothérapeute (oui, ça existe! j'ai essayé pour moi la Naturopathie, alors pourquoi pas pour les animaux). Je voulais la soigner avec des plantes, il m'a proposé mieux: de la guérir.

Mais de quoi ? de sa dermite estivale, de son arthrose, de ses raideurs ancestrales... de tout!!
Je ne voulais pas y croire, elle n'avait que des trucs inguérissables (elle en a eu des lotions, pommades, médicaments pour tenter de la ... soulager lors de ses démangeaisons, en vain).

Ce vétérinaire était tellement sûr de lui et confiant dans ses résultats que je me suis laissée convaincre.

Résultat : depuis 7 mois maintenant (en juillet 97), physiquement, elle s'est transformée:

Son dos est remonté de 10 bons centimètres, elle est plus souple. Elle a un galop normal à droite, alors qu'avant, il était saccadé, elle galopait "à 4 temps".

Elle est beaucoup plus calme, beaucoup moins stressée. Elle s'est même fait une prise de longe en se coinçant la longe par dessus la tête, elle ne pouvait plus bouger: si elle avait paniqué, elle aurait pu se tuer, mais elle a attendu que je la détache! je n'en revenais pas.

Je recommence tout doucement l'obstacle. Elle ne s'arrête plus systématiquement comme avant, elle ne part pas à 100 à l'heure non plus, elle saute normalement, quoi!

Quand je la travaille maintenant, elle n'a plus la tête en l'air, elle est plus "dans le bon sens", elle descend la tête et s'étire le dos naturellement, et je la monte sans enrènements et sans muserolle ( car c'est souvent une attitude que l'on obtient d'une façon artificielle avec des ficelles dans tous les sens pour obliger l'animal à travailler dans certaines attitudes - le tout dans la contraction).

Et miracle: maintenant elle va au pré ! et elle y reste ! elle ne se gratte plus du tout, la dermite estivale n'est plus qu'un vieux souvenir.

Comment ce vétérinaire a-t-il donc fait pour la guérir de tout ça ?

Il s'agit en fait d'une seule maladie, la Leptospirose, qu'ont quasiment tous les chevaux, qui s'attrape par des morsures ou des crottes de rats (on en trouve souvent dans les écuries).

Mr LEGERN est vétérinaire naturothérapeuthe. Il guérit les chevaux, mais aussi les chiens, les chats, les vaches. Je trouve son travail passionnant. Ma jument a, elle aussi, vécu une véritable renaissance...

Il parle de guérir et non de soigner : "Quand on ne fait que soigner, la maladie réapparait, tôt ou tard, sous la même forme ou sous une autre, puisqu'on n'a pas résolu le problème de fond. On oublie trop souvent que le corps, lui, n'oublie rien ! Il garde l'empreinte de tout ce qui lui arrive."
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